by Patryck Froissart
Décembre agonissait mes vannes de bassan
Ton delta palpitait vers l’aine de la plage,
Orientant ma remonte au primal Hermitage;
L’aile incarnée, j’allais, éludant l’abandon,
L’ergot en hallebarde écharpant le chardon.
Décembre apoplectique amollissait ma penne
Filée du filao, rose métempsycose,
Tu pausais là, plausible éclosion de ma prose.
Ton icône, inclusion dans l’ambre du rayon,
De ton fol dithyrambe ébranlait mon crayon.
Décembre calcinait mon calame indécent
J’eus ton autre baptême en ces fonts fatidiques
Lorsque tu m’enroulas dans ta langue magique.
Et mon lied délirait cependant que volait
Ton plectre sur ta lyre, art qui m’affabulait.
Décembre brasillait à mes rémiges vaines
La fantastique noce eut une chute dure.
Telle, la cascatelle, en robe de guipure
Et volants de cristal, dans un brutal fracas,
Prise au croc par le roc, rompt son vol délicat,
Décembre m’abîma, l'élytre incandescent
Atterré sur l’estran par ma plume altérée,
Je laboure la plage où, soudain éthérée,
Tu fis cette assomption que la raison dément
Vers l’orbe aspirateur de ton astral amant.
Last updated March 06, 2015