by Amandine Villard
C’est l’heure triste
où se diluent les songes
où le soleil rouge et cruel
Dévore les lignes
de nos corps sans ombre
Respire, respire,
Ecorche la lumière
Survole-moi
Par delà les bras des ténèbres
Tu m’envenimes
Puis ton absence
tinte à l’approche de l’aube
Et ces grelots à tes chevilles
déchirent la torpeur
dans d’occultes musiques
C’est une apparition
comme un baiser
qu’on vole au temps
qui ne fait que passer
lassé du mouvement
Allongée dans les brumes
de tes caresses de poussière
J’existe
au-delà du lointain
des zéniths d’ailleurs
J’existe
à l’ombre des sillons
que tu creuses en courant
J’existe
dans ton poing qui se serre
à l’abri des forêts
où tu te rêves seul
avec le vent.
From:
Amandine Villard
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Amandine Villard
Last updated April 16, 2015